Zones sensibles

L’espace culturel du Grand Chasseral est très heureux de vous proposer une exposition qui met en valeur quatre artistes régionaux et fait dialoguer leurs démarches artistiques sous l’intitulé « Zones Sensibles ». Photographie, peinture, son et sculpture se croisent ici, offrant un aperçu de la diversité des pratiques artistiques actuelles du Grand Chasseral. À travers les liens qu’entretiennent leurs œuvres, l’exposition invite à questionner nos modes de consommation et ouvre une réflexion sur nos rapports à nos environnements contemporains. A l’ère de l’anthropocène il est urgent de se questionner face aux défis écologiques et sociétales.

Présentation de l'exposition

Installation Garbage

Dans l’installation Garbage composé de trois sacs de poubelle réalisés en céramique l’artiste Maude Schneider nous donne à voir un objet-symbole de nos mondes de consommation. En jouant sur son esthétique et les couvrant d’un émail or elle sublime ainsi cet objet du quotidien lui conférent une dimension précieuse et iconographique.

"?"

Julien Heimann quant à lui nous présente en parallèle un diptyque intitulé « ? ».
Ces deux images questionnent nos rapports au tourisme de masse et ces conséquences sur nos comportements collectifs. Par un jeu subtil de manipulation numérique Julien Heimann densifie la présence humaine jusqu’à l’absurde évoquant ainsi de manière ludique nos rapport au monde et à sa selfication.

Hors-piste

Gregoire Vorpe a dans sa pratique une conscience écologique aiguisée et tente par des procédés formels de matériaux et de répétition de nous faire prendre conscience des enjeux contemporains et de nos impacts sur la nature.
Avec son œuvre « Hors-piste » composé de plus 23'000 répétitions d’un tampon en forme de pelle mécanique il se joue d’un événement passée en 2023 ou trois engins d’excavation sont à l’œuvre depuis plusieurs semaines sur le glacier valaisan Théodule afin de préparer les pistes pour la première épreuve de la saison de ski alpin qui s’annonce. Les images montrant des pelleteuses en train de remodeler le glacier font rapidement le tour des réseaux sociaux et soulèvent la colère de la population. La course est finalement annulée pour cause de mauvais temps. La nature aura cette fois-ci le dernier mot.

Jonathan Bürki

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